Je suis toujours touchée par les histoires humaines que je découvre.

Elles me donnent énormément de force de vie, de dépasser des difficultés quand je les rencontre, de célébrer plus souvent le positif.

Aujourd’hui, je vous embarque avec moi, pour découvrir, à l’essentiel, une histoire d’un papa.

Ce papa, il manque…

…oui, vous me voyez venir…

de temps.

Il a envie d’être partout. Il veut être un bon employé, il veut bien délivrer. Il veut être un bon conjoint, le mari d’une femme avec elle aussi des responsabilités. Il veut être un bon papa. Il veut prendre du temps en famille.

Un jour, lors d’une session de coaching, ce papa, membre de la communauté Parents Epanouis, me partage que c’est cet objectif là qui lui tient le plus à coeur, de sortir d’une certaine rigidité avec le temps.

De ne pas fonctionner autant avec son planning sous ses yeux.

Ca vous parle ?

Ca m’a drôlement parlé.

Nous avons donc cheminé un peu autour de cette phrase : « prendre le temps. »

Nous avons réalisé, ensemble, que prendre,

ça peut nous donner, parfois, peut-être, une certaine sensation que ce n’est pas déjà en nous, ce temps.

Cette énergie.

Ces moments en famille.

Ces réussites professionnelles.

Avons-nous vraiment besoin de les prendre ?

Qu’est-ce qui se passerait si nous décidions de jouer avec le temps ?

Doucement, non pas en faisant tout d’un coup un envoi de nos smartphones dans des centres de recyclage (quoi que…).

Plutôt, en nous positionnant au centre de nos vies, pour dire :

Je vais jouer avec le temps, et ainsi, je suis plus dans la vie, plus souple, plus spontané.

Ce papa, tellement engagé :

Il a décidé.

Il a dit « GO. »

ET il va continuer à travailler intérieurement pour mieux sentir pourquoi le planning pouvait être (trop) rempli.

Pourquoi il n’osait pas dire parfois non ou à voir d’autres dans leurs potentiels et de leur dé-lé-guer.

Nous sommes source de notre temps.

Toi, moi, nous tous.

Comme disait un grand humourist français :

“Ne laissez jamais le temps au temps. Il en profite.”

Plutôt que de laisser ou prendre…

…et si nous ressentons le temps ?

Si nous jouions avec lui ?

Le saviez-vous : selon Isabelle Filliozat, psychothérapeute et conférencière, figure phare de la parentalité positive en France, autrice de plus d’une quarantaine de livres, traduits en 28 langues :

en 15-20 minutes par jour de grande qualité de présence, nous pouvons, en tant que parent,

accompagner nos enfants pour remplir leurs réservoirs affectifs.

15 à 20 minutes.

Cela ne veut pas dire que nous ne souhaitons pas être plus présents avec nos enfants (et tant mieux !).

C’est juste un rappel que nous pouvons dédramatiser le fait de ne pas pouvoir passer 6 heures par jour avec eux quand nous sommes aussi en train de travailler, d’évoluer, d’avancer, exister, être aussi un couple, réaliser des gestes et tâches pour le foyer…

…donc nous pouvons tout à fait déculpabiliser.

Nous pouvons cultiver une vraie présence quand nous pouvons, quand nous en avons envie.

Et nous pouvons commencer, tout doucement, à prendre du recul sur notre temps,

sur nos agendas, sur nos écrans.

Comme ce papa si engagé qui va jouer avec le temps, pour pouvoir jouer encore plus avec sa fille, et ainsi…

…avec la Vie.

Et toi ?

Envie d’expérimenter le jeu avec le temps ?

Je te souhaite de respirer, lâcher et sourire d’avance pour les cadeaux que tu vas te faire, comme ce papa aussi !

#bethechange